Lutte contre le Covid-19 : exigeons que la Seine-Saint-Denis soit un département pilote.

Après un mois de confinement, Macron n’a toujours pas de stratégie claire

Nous sommes au 36ème jour du confinement. A moins d’un mois du déconfinement annoncé pour le 11 mai. Et Macron n’a toujours pas de stratégie claire ! La conférence de presse du gouvernement avant-hier, l’a encore démontré : le président et le premier ministre naviguent à vue ; sur tous les plans, de la distribution des masques à la réouverture des écoles, c’est le flou généralisé.

La Seine-Saint-Denis est la plus durement frappée

Pendant ce temps, la Seine-Saint-Denis subit une surmortalité terrible. Comme tou·tes les élu·es insoumis·es, je n’ai cessé de dénoncer cette situation : Le Covid-19 tue davantage en Seine-Saint-Denis qu’ailleurs. L’épidémie frappe plus durement, parce que la pauvreté, la précarité, le manque de moyens des services publics tuent. Nous ne cessons de le dire, de le demander : il faut agir de toute urgence.

Les élu·es insoumis·es du département écrivent à Macron pour exiger des mesures d’urgence

Avec mes camarades député·es de la Seine-Saint-Denis du groupe La France insoumis et conseiller·es départementaux du groupe Insoumis et communistes au conseil départemental de la Seine-Saint-Denis nous avons donc adressé un courrier au président de la République pour lui demander une nouvelle fois quand il nous donnera enfin : des tests pour un dépistage massif des habitant·es, des masques, du gel, un plan cohérent !

Puisque Macron n’a pas de plan, nous lui proposons des mesures d’urgence, simples :

le classement de la Seine-Saint-Denis comme département pilote pour le dépistage massif de la population, à l’instar des députés ultra-marins

une planification des besoins et des commandes en matériels de protection

l’installation de distributeurs de gel hydroalcooliques dans les lieux très fréquentés

La Seine-Saint-Denis est touchée de plein fouet, meurtrie. Elle doit être un département pilote dans la lutte contre l’épidémie.

Retrouvez ci-dessous le courrier que nous avons adressé au président de la République :