La rentrée des vacances d’automne s’est fait dans les établissements scolaires dans des conditions particulièrement difficiles.
La situation sanitaire a conduit le gouvernement à imposer un confinement, mais qui ne concerne pas les écoles, collèges et lycées. Ainsi, les personnels éducatifs doivent aller faire cours dans des classes complètes, allant jusqu’à 35 élèves par salle.
Le protocole renforcé n’a de renforcé que le nom : il est impossible de trouver de nouvelles salles, de créer des point d’eau supplémentaires, de répartir davantage les élèves, d’agrandir les couloirs, de répartir la présence dans la cantine, davantage que ce ne l’était déjà à la rentrée de septembre.
Des mouvements de grève se sont déclarés pour protester contre ces conditions de travail pour les personnels éducatifs, et d’apprentissage pour les enfants, qui les expose au virus. Mais l’administration de l’éducation nationale n’écoute pas. Et au lieu de répondre aux demandes des enseignants, des parents, des élèves, le pouvoir leur a envoyé des policiers, pour étouffer les mobilisations. A Saint-Denis, hier, 4 élèves ont été placés en garde à vue, pour avoir seulement voulu alerter sur les conditions sanitaires dans leur établissement. Une honte !
J’interpelle le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, sur les conditions sanitaires des établissements scolaires :
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