En ce premier jour de l’année scolaire, je souhaite une bonne rentrée aux élèves, aux familles, aux professionnels de l’éducation, enseignants et personnels des établissements, à Aubervilliers, à Pantin, et partout dans notre pays. Mes pensées se tournent vers toutes celles et ceux qui font vivre l’école, et la promesse républicaine d’élévation et d’émancipation par le savoir et vers tous les élèves qui entament leur année, avec la soif d’apprendre et l’espoir de se construire un avenir meilleur.
Depuis de trop nombreuses années, la rentrée est à nouveau marquée par l’incertitude, en particulier dans notre département de la Seine-Saint-Denis. Depuis un an et demi, la pandémie de COVID-19 impacte lourdement la bonne marche des établissements, les conditions de travail des personnels, les parcours des élèves. Cette situation exceptionnelle appellerait des moyens et soutien renforcés de la part du gouvernement, en particulier dans les villes populaires. Mais le ministre Blanquer et son administration font la sourde oreille. Leur bilan ? L’incompétence et l’inégalité à tous les étages.
Des protocoles sanitaires flous, annoncés au dernier moment, contraignant les équipes de terrain à improviser. Une succession de contre-réformes qui se poursuit imperturbablement. Des moyens qui ne cessent de diminuer au nom d’une logique comptable aveugle – toujours plus de classes fermées, moins d’enseignants, moins d’assistants d’éducation. Encore une fois, dans ma circonscription, des établissements en zone d’éducation prioritaire, vont faire leur rentrée en accueillant 26, 27 élèves, par classe. Ça ne peut plus durer. Notre tâche politique pour l’année qui s’ouvre est d’œuvrer à ce que cette rentrée soit la dernière pour le ministre Blanquer et sa politique, qui a fait tant de mal à l’école.
Comme chaque année depuis le début de mon mandat, je m’efforcerai d’être à l’écoute des communautés éducatives, tant pour ce qui est des conditions sanitaires que des moyens alloués aux établissements. N’hésitez pas à me faire parvenir vos témoignages et vos besoins, que je continuerai de relayer auprès du rectorat et du ministère.