En cette période de rentrée scolaire, j’adresse, comme chaque année, une lettre aux chef•fes des établissements scolaires d’Aubervilliers et de Pantin.
Depuis des années, les établissements d’Aubervilliers, de Pantin, et de notre département de la Seine-Saint-Denis, font les frais d’une politique qui installe une éducation à plusieurs vitesses. Équipes pédagogiques, élèves, familles, subissent de plein fouet la dégradation des conditions de travail et d’apprentissage. Depuis un an et demi, la pandémie de COVID-19 aggrave cette situation. Loin d’écouter leurs revendications légitimes, le président Macron et le ministre de l’Éducation nationale Blanquer poursuivent une politique qui aggrave les inégalités scolaires et détruit peu à peu l’école publique.
Face à cette offensive, il importe plus que jamais de nous mobiliser pour défendre l’école publique, obtenir des moyens à la hauteur des besoins des établissements, du dévouement exemplaire de tous les acteurs éducatifs de terrain, de la soif d’apprendre et de se construire un avenir meilleur qui anime la jeunesse. C’est l’engagement qui m’anime depuis le début de mandat de député, en 2017. Je continuerai de mener la bataille à l’Assemblée nationale et de porter les revendications des communautés éducatives d’Aubervilliers et de Pantin auprès de la Direction des services départementaux de l’éducation nationale, du Rectorat de Créteil, du Département, de la Région, de l’État, comme je l’ai fait à chaque fois que j’ai été sollicité. Œuvrons à ce que cette rentrée scolaire soit la dernière du sinistre Blanquer !
