Télescope spatial James Webb : la coopération au service de la découverte de notre univers

C’est fait !
Le télescope spatial James Webb a été lancé.

Son développement, piloté par la NASA, en collaboration avec l’agence spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale canadienne, a démarré il y a plus de 30 ans !
Ce bijou technologique devrait permettre l’amélioration de nos connaissances dans les principaux domaines de l’astronomie. Les données recueillies pourraient contribuer, à expliquer la genèse et le rôle des trous noirs au sein des galaxies, à préciser le processus de formation des planètes, ou encore à déterminer la proportion de planètes pouvant héberger la vie.
Le télescope spatial James Webb n’aurait pu voir le jour sans la coopération internationale entre de nombreux pays, dont la France qui a joué pleinement son rôle. Contributrice majeure de l’ESA, la France est fortement et directement impliquée dans ce programme. En effet, c’est sous la maîtrise d’ouvrage du CNES, en collaboration avec des équipes du CEA et différents laboratoires du CNRS (LESIA, IAS et LAM), qu’a été réalisé l’imageur MIRIM, l’une des deux composantes de l’imageur infrarouge, embarquée à bord du James Webb. Cet instrument est une pièce essentielle du télescope, permettant à la fois de faire de l’imagerie, de la coronographie et de la spectrographie à basse résolution. Au-delà de cette contribution, le télescope le plus puissant jamais envoyé dans l’espace a été lancé par une fusée Ariane 5 depuis le Centre Spatial Guyanais de Kourou. Et, cerise sur le gâteau, les scientifiques français mèneront un programme de recherche visant à observer les nuages de poussières de la nébuleuse d’Orion, proposé par l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie du CNRS et financé par le CNES, a été retenu par la NASA.
La communauté spatiale française est une contributrice essentielle à la réussite de cette coopération scientifique internationale, qui devrait nous permettre de mieux connaître notre univers.
A l’heure où l’espace est de plus en plus considéré comme une ressource à capter, ce projet est le plus bel exemple de ce que peut être la « France spatiale » : un maillon essentiel dans le progrès de la science et une puissance ouverte à l’échange et au partage au bénéfice de l’humanité entière.