En ce jour de reprise, je souhaite une belle rentrée scolaire aux élèves, aux parents, aux enseignants, aux agents d’entretien, AESH, AVS, AED, CPE et toutes et tous les personnels des établissements, à Aubervilliers et Pantin, et dans tout notre pays.
Comme chaque année depuis trop longtemps, cette rentrée, est, je le sais, difficile. Enseignants absents, manque de personnels de santé, d’action sociale, de vie scolaire, dégradation des conditions d’enseignement, d’apprentissage et de travail. Notre département de la Seine-Saint-Denis est le premier touché. Depuis des années, chaque élève de Seine-Saint-Denis perd en moyenne un an de scolarité du fait du non-remplacement des enseignants absents. C’est une école à deux vitesses qui s’est installée, épuisant les personnels, broyant les espoirs des familles, brisant la trajectoire de milliers de jeunes.
Cette situation n’est pas le fruit du hasard, mais de choix politiques délibérés, ceux d’Emmanuel Macron et de ses ministres successifs, Blanquer, Ndiaye. Au cours des cinq dernières années, ce sont 7900 emplois d’enseignants qui ont été supprimés, soit l’équivalent de 175 collèges rayés de la carte. Viennent s’y ajouter la succession brouillonne des réformes inutiles et inégalitaires ; le recours de plus en plus important à la contractualisation des enseignants. En ce début de quinquennat, les déclarations de Macron vont dans le sens d’un approfondissement des orientations : il veut tout simplement démanteler l’école publique.
Je me bats contre cette politique destructrice. Durant mon premier mandat de député, entre 2017 et 2022, je me suis efforcé d’être aux côtés des parents d’élèves et des personnels des établissements d’Aubervilliers et Pantin. Réélu en juin dernier, avec le groupe LFI-NUPES, j’agis à nouveau pour soutenir les communautés éducatives. Avec l’ensemble des députés de la Seine-Saint-Denis, nous avons rencontré en juillet dernier les représentants des organisations syndicales des personnels éducatifs du département, ainsi que le ministre de l’Éducation nationale, afin d’alerter sur la situation d’urgence que connait notre département. Nous avons déposé deux propositions de loi visant à répondre l’urgence des établissements. Nous continuerons de nous battre.
A toutes celles et tous ceux dont le dévouement fait vivre l’école de la République envers et contre tout et malgré ce gouvernement : nous serons toujours à vos côtés.