Journée internationale de lutte pour le droit des femmes

Le 8 mars , Bastien Lachaud a participé au rassemblement pour la lutte des droits des femmes.
La lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes est constante et ne doit pas faire la une des médias un seul jour par an. Loi d’une fumeuse « journée de la femme » à but commercial, insinuant que toutes les femmes correspondraient plus ou moins à un modèle unique de « la Femme », cette journée est l’occasion de rappeller les discriminations concrètes et symboliques que subissent encore les femmes. Maintenant que les discriminations légales ont été abolies (droit de vote, droit de travailler ou ouvrir un compte en banque sans l’autorisation du mari, etc. ) il s’agit de passer de l’égalité en droit à l’égalité réelle.

Les inégalités sont flagrantes, et les plus quantifiables sont les inégalités matérielles : notamment dans le monde du travail où à poste, diplôme et responsabilité égales, une femme gagne en moyenne 25% de moins qu’un homme. Les femmes sont également plus touchées par les petits salaires, le travail à temps partiel subi, ou les horaires fractionnés subis. En conséquence, ce sont elles qui ont les plus petites retraites, ayant de plus petits salaires, et étant plus touchées par des ruptures de carrières par exemple pour élever ses enfants. Nous devons imposer aux entreprises de rémunérer sans discrimination les personnes qui occupent les mêmes postes et d’offrir les mêmes conditions d’accès à l’emploi. Bien sûr, il faut aussi encadrer les salaires de façon générale pour empêcher les écarts de salaire supérieur à un rapport de 1 à 20 au sein d’une même entreprise.
Mais il existe d’autres difficultés concrètes dont on parle moins. La France Insoumise a profité de cette journée pour déposer une proposition de loi instaurant le la gratuité des protections menstruelles, et leur contrôle sanitaire et écologique. Les dépenses annuelles dans ces protections et tout ce qui aide à supporter les menstruations (anti douleur par exemple) sont de l’ordre de 500€ par an et par personne. Ce coût exorbitant entraine l’existence d’une précarité mal connue, la précarité menstruelle. Le remboursement de ces protections permettrait à tou·te·s, notamment aux personnes les plus démunies, de ne plus avoir de difficultés pour maintenir une bonne hygiène intime pendant les menstruations.

Pour plus de détail sur la proposition de loi pour la gratuité des protections menstruelles,