NON A LA FERMETURE DE LA BOURSE DU TRAVAIL D’AUBERVILLIERS

Que va devenir la bourse du travail d’Aubervilliers ? « Rien » c’est la réponse qu’a donné la maire Karine Franclet, en conseil municipal.

Karine Franclet a décidé, sans échange préalable avec les organisations syndicales, de mettre un terme à la convention qui leur permettrait d’occuper leurs locaux, au 1er janvier prochain.

Priver les salariés résidant ou travaillant à Aubervilliers d’un recours et d’un appui précieux pour la défense de leurs droits. Priver les organisations syndicales des moyens nécessaires pour remplir leur mission d’accompagnement de de protection des salariés. Et cela, en pleine période de fragilisation générale de la situation des travailleurs et des travailleuses et de dégradation du climat social dans notre pays. Et cela, dans une ville qui compte près de 45% d’habitants et habitantes vivant sous le seuil de pauvreté et un grand nombre de travailleurs précaires, dans le textile, dans l’économie des plateformes.

C’est un recul social brutal. C’est un signe de mépris pour la démocratie sociale. C’est une rupture avec l’histoire d’une ville populaire comme Aubervilliers, qui a une bourse du travail depuis 1907. C’est une décision injustifiée : Karine Franclet n’invoque que de vague prétextes d’économies budgétaires qui ne tiennent pas de bout, pour expliquer une décision qui est une décision politique de droite contre tout ce qui fait la solidarité et l’entraide. Rien ne justifie cette régression scandaleuse.

Les organisations syndicales et les forces politiques de gauche se sont immédiatement mobilisées contre cette décision honteuse. Je les soutiens de tout coeur dans cette lutte.

Avec mes camarades de La France insoumise – Aubervilliers, nous avons répondu à l’appel des syndicats et manifesté devant la mairie d’Aubervilliers, jeudi dernier.

Nous allons continuer et ne lâcherons rien jusqu’à ce que Karine Franclet revienne sur sa décision.

Ensemble, sauvons la bourse du travail !

https://youtu.be/UyRN-khLXS0