À Aubervilliers : la bourse du travail vivra !

Ce samedi 25 novembre à Aubervilliers, nous étions nombreux à manifester à l’appel des organisations syndicales, pour défendre la bourse du travail d’Aubervilliers.

J’étais présent avec mes camarades de La France insoumise – Aubervilliers, pour apporter tout notre soutien à la lutte des salariés et de leurs syndicats. Nous étions nombreux, militantes et militants syndicaux, associatifs, politiques, citoyens, citoyennes, c’est parce que nous connaissons l’importance de cette bourse du travail.

Une bourse du travail, c’est un lieu dont la porte est toujours ouverte pour informer les salariés sur leurs droits, les conseiller, les aider. Dans cette bourse, à Aubervilliers, ce sont des milliers de salariés qui sont accueillis, chaque année.

Une bourse du travail, c’est un lieu où les travailleurs sont libres d’organiser leurs luttes, pour défendre leurs droits, pour en conquérir de nouveaux. Ce fut encore le cas, au printemps dernier, à Aubervilliers, pendant le mouvement contre la réforme des retraites.

Une bourse du travail, on le sait, en Seine-Saint-Denis en particulier, c’est bien plus que ça : c’est, bien souvent, un lieu où chacun peut venir, pour avoir un conseil, pour une démarche administrative, une demande de logement, sur tout sujet où il ou elle a besoin d’un peu d’aide.

Une bourse du travail, c’est un morceau de commun, un morceau d’entraide, dans un monde où tout est privé, où tout est concurrence. C’est parfois tout ce qui reste, dans notre département, quand le service public disparait.

Une bourse du travail, en somme, c’est le bien commun des travailleurs et des travailleuses, le bien commun du peuple ! Un bien qu’ils et elles ont conquis, par leur lutte, dès la naissance du monde ouvrier : la première bourse du travail en France a ouvert ses portes à Paris, en 1887 ; à Aubervilliers, elle existe depuis 1907 !

Et c’est précisément pour cela que les politiques de droite veulent fermer ces bourses, comme ils veulent revenir sur toutes les conquêtes sociales arrachées par les travailleurs depuis la naissance du mouvement ouvrier ! C’est Karine Franclet, aujourd’hui à la mairie d’Aubervilliers. C’est Elisabeth Borne, c’est Emmanuel Macron, au gouvernement.

Ils veulent balayer ces droits ; cette histoire. Et avec quel mépris ! « Que va devenir la bourse du travail ? Eh ben…rien ! » a tout simplement Karine Franclet, au conseil municipal. Elle croyait pouvoir liquider la bourse, d’un mot, avec désinvolture…Elle se trompe !

Nous lui disons : NON ! NON ! NON ! La bourse du travail ne va pas disparaitre, elle va continuer à vivre, par et pour les organisations syndicales, par et pour les travailleurs et les travailleuses ! Nous allons gagner. Longue vie à la bourse du travail d’Aubervilliers !

https://youtu.be/zcdiMa5SooQ