Soutien aux parents et enseignants du collège Gabriel Péri d’Aubervilliers

J’étais présent aujourd’hui devant la direction des services départementaux de l’éducation nationale, à Bobigny, avec les enseignants et parents d’élèves du collège Gabriel Péri d’Aubervilliers en lutte.

Au collège Gabriel Péri, le poste d’assistante sociale n’est pas pourvu depuis deux ans, et les heures de présence de l’infirmière, à mi-temps, sont très insuffisantes. Les élèves et leurs familles souffrent de cette absence d’accompagnement médico-social. Les personnels présents sont confrontés à des missions auxquelles ils et elles ne sont pas formés, et sont fragilisés. Les classes sont surchargées.

L’administration de l’éducation nationale refuse depuis des mois de tenir compte des alertes des parents et des équipes de l’établissement. Je les ai accompagnés ce matin, pour demander une audience. Nous avons été reçus…sur le trottoir, par une responsable qui n’a fourni aucune réponse.

Une honte. Cette situation n’est pas isolée. De trop nombreux établissements de notre département et de notre pays subissent la politique de casse de l’éducation nationale de Macron. Nous ne l’accepterons jamais. Nous continuerons à nous battre, pour une école de l’égalité et de l’émancipation.

Le jeudi 8 septembre, pour le 2e jour de suite, j’étais avec les enseignants et parents du collège Gabriel Péri d’Aubervilliers devant les locaux des services départementaux de l’éducation nationale à Bobigny, pour demander une audience afin de faire état des difficultés de l’établissement et demander des solutions.

Comme la veille, l’administration a refusé de nous recevoir. Un policier gardant les locaux nous a accueilli. Au bout d’une heure, un membre de l’administration est venu à notre rencontre sur le trottoir, pour nous dire que nous n’aurions pas d’audience, et répéter des éléments de langage creux : les personnels doivent se serrer les coudes.

Rien ne change : il manque toujours une assistance sociale (depuis deux ans !) et une infirmière à temps plein. Je vais à nouveau saisir le recteur pour protester contre cette situation.

Pas de dialogue. Pas de moyens. Honteux. Tout un symbole de la casse de l’école publique par Macron, et du mépris de l’institution pour les personnels et les parents d’élèves. C’est avec ces politiques pourries qu’il faut en finir.